NOTRE SUPERBE THÉRÈSE

– Décris-toi en quelques mots :
Je suis un arc-en-ciel. Une multitude de couleurs dont les frontières sont floues, issue de la rencontre entre la pluie et le beau temps. Je suis aussi un carrefour social et culturel.
– C’est quoi la beauté pour toi ?
L’alignement subtil entre 3 points éphémères (le corps, l’esprit et le cœur), qui va d’un coup te procurer une émotion intense.
– Est-ce que tu aimes ton corps ?
Ça dépend des jours, mais j’y travaille. Après l’avoir longtemps critiqué, je le remercie souvent aujourd’hui de me porter là où je veux aller et de supporter mes états d’âmes 🙂
– Qu’est-ce qui t’a poussé à poser pour Superbe ?
La beauté des produits, l’esprit de la marque et la personnalité de sa fondatrice. J’ai toujours été très complexée d’avoir des mini-nichons. Je crois que des marques comme Ysé (pour qui j’ai posé l’an dernier) et Superbe sont des marques qui aident les nanas à mieux se sentir dans leur corps, parce qu’elles montrent une multiplicité de corps féminins. Qui plus est, j’aime façon dont Mélanie insuffle sa vision de la femme et de la vie dans la globalité de son projet. Je crois simplement que je m’en sens proche.
– Qu’est ce que tu aimerais voir plus dans les photos de mode ?
De la liberté. Des faciès/corps différents, les genres qui se mélangent, du sourire 🙂 La mode underground le fait déjà pas mal, la mode pointue et grand public s’y mettent à leur rythme… J’aimerais aussi voir plus d’upcycling et de marques de jeunes designers. C’est les combats que je mène en tant que styliste.
– Qu’est-ce que tu aimes le plus chez toi ?
Pouah, j’en sais rien. Mon coude gauche (rires). En vrai, probablement ma capacité à voir du beau dans des choses ou situations anodines.
– De quoi es-tu le plus fière ?
De tout mon travail de déconstruction et de reconstruction effectué jusque là (c’est loin d’être fini j’espère). De mon apprentissage à avoir moins peur, à écouter mon intuition, à assumer mes choix, à les questionner, à être vulnérable, à accepter mes forces, à me tromper, à recommencer, à ne pas regretter, à apprendre à l’infini, à aimer cet apprentissage et le partager.
– Qu’est-ce qui te demande le plus de volonté dans ta vie ?
Faire ma paperasse (hantise), changer les appareils qui marchent plus chez moi (ampoule, électroménager…).
– Qu’est-ce que tu fais pour te re-booster quand tu te sens down ?
J’écoute « Bitch Better Have My Money » à fond. J’écris pour exorciser. `
Je me prépare un plat délicieux. J’appelle mon frère. Je fais des câlins aux gens que j’aime, ça me recharge.
– C’est quoi ton objectif dans la vie actuellement ?
Go with the flow and the glow.
– Cite nous une femme qui t’inspire :
Ma mère – un exemple incroyable de résilience et d’amour. Mais y en a plein d’autres (et y a même des hommes hein).
– Qui est-ce qu’on devrait suivre en ce moment sur Instagram ?
Superbe @superbe.paris of course !
Je trouve le compte @ravvebeauty visuellement très inspirant aussi. Anaide Rozam @anaide.rozam parce qu’elle me fait pisser de rire et mon ami illustrateur @mouzymouz parce que je trouve qu’il a un regard intéressant sur (l’absurdité de) la société. Concernant des comptes moins légers, je préconise de suivre @decolonisonsnous et @meta_de_choc pour aiguiser votre réflexion sur le monde. Puis vous pouvez me suivre aussi si ça vous dit @tcommetherese, je partage souvent des contenus de comptes que j’aime bien, mais ça me prendrait des jours de tous les citer haha.
– C’est qui ton icône mode ?
Trop dur !!! Mes créateurs préférés sont probablement Alexander McQueen (de son vivant), Iris Van Herpen, Virgil Abloh. Je suis aussi fan des maisons House of Malakai et Enami. Mes icônes : Rihanna, Björk, MIA, FKA Twigs, Billie Eilish, Sita Bellan, Khleopatre…
– C’est quoi ta fashion addiction ?
Le bac à 1€ de chez FreepStar… Pépite.
– Ton mantra dans la vie ?
« Aime plus, déteste moins. »
– « Empowerment au féminin », ça veut dire quoi pour toi ?
Pour moi, c’est se donner le droit en tant que nana de devenir ce qu’on a envie de devenir et taffer pour y arriver. Ça passe par s’autoriser à rêver (même quand les modèles n’existent pas), puis par énormément d’autodiscipline, de bienveillance envers soi et aussi beaucoup d’entraide (féminine comme masculine).
– C’est quoi le meilleur conseil qu’on t’ait jamais donné ?
« Te formate pas », Maeva Delacroix, 2008.
– Quel conseil tu donnerais-tu à ton toi d’il y a 10 ans ?
« Apprends à t’aimer en posant tes limites »
– Ça veut dire quoi pour toi, porter la culotte ?

Mettre ses jambes dans des trous et remonter le bout de tissu sur ses fesses et jusqu’à la taille. C’est correc’ ?

❤️

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